
"Paradoxalement, de nos jours, cette intervention qui a envoyé à la mort d’innombrables femmes dans des tourments difficilement imaginables est parfois réclamée pour convenance personnelle. Il s’agit d’une nouvelle étape de société où une intervention chirurgicale peut être demandée et réalisée sans aucun motif médical."
Beaucoup de personnes se posent la question : « comment comprendre qu’une femme puisse préférer une intervention chirurgicale dont on sait qu’elle n’est pas sans risque, à un processus physiologique ? »
Selon mes observations et ressentis, si la mère désire une césarienne par convenance, c’est qu’elle porte inconsciemment en elle cette frayeur ancestrale d’accoucher, même en tout début de grossesse, voire avant même d’être enceinte! Cette angoisse est ancrée dans son ADN et circule dans son sang et ses cellules, transmise de génération en génération, inscrite ainsi dans la conscience familiale et à travers la mémoire collective du peuple dans lequel elle a grandi et intégré les croyances. Difficile d’échapper à cette peur intensément gravée malgré elle, au plus profond de son être intérieur.
Cette motivation pour demander une césarienne de convenance chez la femme va de pair avec cette appréhension consciente ou inconsciente de déformer la partie la plus intime de son corps, lors du passage du bébé à travers le vagin. La crainte de perdre la souplesse et l’étroitesse de son sexe. L’inquiétude de déformer son corps pour donner la vie. Peur aussi de perdre son plaisir orgasmique suite à des blessures, des déchirures dues au passage du bébé à travers son sexe ainsi abîmé.
En choisissant la césarienne par convenance, la mère favorise son confort avant tout. Elle refuse la responsabilité de transformer son corps de femme. Elle croit en l’illusion de donner l’occasion à son enfant de commencer sa vie facilement en lui offrant une naissance surmédicalisée. Elle a le contrôle des événements et se sent forte et en sécurité car elle est mise entre des mains expertes en la matière. Elle évite ainsi l’affrontement direct de ses peurs conscientes et inconscientes. Ces dernières seront étouffées, effacées et sembleront invisibles. Elles sont cependant simplement mises en sourdine dans l’inconscient de la femme. Et ainsi, comme formulé quelques lignes auparavant, perdurent ces peurs qui seront transmises à travers son ADN à son enfant. Celui-ci recevra des bagages bien ficelés en héritage : une hérédité discrètement cachée dans son corps, garnie de peurs familiale tues. Jusqu’au jour où un ou une descendante se réveille et prend conscience de l’origine de cet héritage, de ces peurs ancestrales.
Cette liberté de choisir aura des conséquences dans l’avenir. Inconsciemment, la femme aura sauvé une partie d’elle-même qui sera restée intacte, mais en parallèle se créera une blessure et un vide entre elle et son bébé, un manque constant d’énergie à donner à son enfant, elle concevra à son insu un enfant privé de ses racines terriennes, avec un système immunitaire et respiratoire affaibli.
Pourtant l’idée première de la césarienne programmée ou d’urgence est de sauver des vies. Il en va de même pour la césarienne de convenance, la femme aura cette connaissance qu’elle et son bébé sont ainsi devenus des rescapés.
Cette peur de l’accouchement sera inconsciente et symbolique et difficilement rendue consciente sans l’aide d’un questionnement intérieur plus profond. La future mère ne le sait pas, mais elle reste fidèle aux peurs inconscientes installées depuis des générations dans son arbre généalogique.
La mère transmet donc à son enfant un projet de naissance marqué par la survie parfaitement organisée et cela dès son arrivée au monde: sorti brusquement et brutalement du ventre de la mère, dans un environnement frisquet à souhait, avec des néons aux éclairages agressifs, avec une première sensation sur la peau de plastic à la place de la douce chaleur humaine d’une paume de main accueillante. Dans la salle d'opération règne une odeur ambiante au goût de désinfectant, tout est si immaculé. Il y a ce désir inconscient que l'enfant naisse dans l’aisance, la propreté, la rapidité et l’absence de douleurs, comme à l’image de la naissance du petit Jésus. Il manquera à la scène contemporaine la présence amicale et visuelle de l’âne et du bœuf pour réchauffer l’enfant de leur souffle bienfaiteur et protecteur.
Le bébé naît donc dans une ambiance de contrôle et de protocole, comme sur une planète peuplée de machines et de tuyaux. Ce tableau nous montre l’irrespect d’un petit être qu’on manipule comme un trophée. L’image de l’enfantement sacré pleure, notre Mère Nature aussi et à chaudes larmes. Certes, la mère et l’enfant survivent, mais à quel prix!
Des vidéos de femmes accouchant circulent sur internet où l’on peut voir des mères tranquillement assisent attendant que le travail se fasse tout seul. Elles regardent leur écran de portable, elles rigolent, elles sont devenues machines parmi les machines. Ces scènes sinistres à mes yeux m’attristent, elles décrivent à quel point l’enfant est devenu objet de désir, jouet de chair vivante, instrument de curiosité impudique et cela dès sa conception.
Le constat d’une réelle virtualité d’une planète interconnectée de façon électrique et fantastique et celui d’un monde où l’être humain se confie les yeux fermés à la médecine, aux machines, aux écrans, à la technologie de plus en plus grandissante et envahissante. Même le fœtus est déjà ausculté et dérangé à l’intérieur du ventre de sa mère. L’exposition prénatale aux ultrasons est parfois source d’effets indésirables quand ils sont abusivement utilisés.
Voici un extrait de l’article intitulé : « De l’échographie médicale à l’échographie souvenir, non aux expositions inutiles ! » lu dans le magazine Nexus n°:
Le docteur Jean Lefèvre, l’échocardiographiste, est catégorique : « Je déconseille vivement les échographies 3D ou 4D dites commerciales » ! Lors de l’échographie 3D, pour satisfaire les parents, qui deviennent alors des clients, on allonge le temps d’exposition aux ultrasons parfois de façon inconsidérée, ce qui augmente le risque d’effets mécaniques et thermiques de ces ultrasons. » Gardons à l’esprit qu’une échographie prénatale reste facultative. Il revient donc aux parents de décider en toute connaissance de cause de leur bien fondé.
Et nous lirons aussi qu'en psychobio-généalogie, l'échographie utilisée à petite dose peut être libératrice pour le bébé à venir.
Sur le site www.cesarine.org nous trouvons énormément d'informations quand à la procédure de l'opération:
La césarienne est une intervention devenue banale qui dure environ quarante minutes, c’est la première partie qui consiste à ouvrir l’utérus et à extraire le bébé qui est la plus rapide, quelques minutes. Puis la deuxième phase prend plus de temps, c’est l’action de refermer.
La question de pourquoi attache-t-on les poignets de la maman reste en suspens. La future maman avec les bras en croix sera attachée, même en cas d’anesthésie locale. Les raisons en sont assez floues, pour certains il s’agit d’éviter que les bras ne tombent de la table, surtout celui sur lequel se trouve la perfusion et le tensiomètre afin d’empêcher de les perdre en cas de mouvement inopiné de la maman. Dans cette optique, on peut considérer qu’il n’est pas nécessaire d’attacher les deux bras, mais uniquement celui porteur de la perfusion…voire aucun puisque la probabilité qu’ils se détachent est assez faible, et le cas échant il n’est pas bien compliqué de les replacer (même si on peut comprendre que l’équipe médicale a autre chose à faire pendant l’opération).
Il est aussi évident que je comprends le point de vue du chirurgien dans son travail de précision, il préfère le faire sans que le corps ne bouge, à l’image d’un cadavre bien docile. Mais théoriquement si la mère est à l’aise et sans douleur, il n’y aucune raison pour qu’elle fasse des gestes de grande ampleur!
En écoutant mon ressenti intérieur tout en me connectant avec ce qui m’était arrivé, j’avais la sensation d’être comme une détenue qu’on ligotait. Je me suis sentie meurtrie d’avoir mes bras dans cette position. En me centrant intérieurement, j’ai eu ces visions d’esclaves ou de sorcières qu’on attachait aux poignets pour les torturer et les faire parler. Il s’avère que la césarienne était à une période uniquement utilisée chez les esclaves- sans aucune anesthésie- pour retirer l’enfant qu’elles portaient. La femme esclave mourait, mais les maîtres des lieux gardaient la progéniture en leur possession pour avoir un nouvel esclave jeune et en forme.
Serait-ce un geste obéissant et fidèle qui serait demeuré tout droit sorti de ce passé infligeant?
Ou aurait-on gardé l’image du Christ souffrant sur la croix pour faire subir à certaines femmes, le fameux dicton : « celle qui procrée dans le délit, accouchera dans la douleur. » À l’époque, nous n’étions pas mariés, mon compagnon étant sans religion et moi-même encore sous l'égide de l’église catholique...
Ou est-ce cette mémoire antique tatouée dans les esprits : donner cette image de la femme qui s’offre en sacrifice à un dieu pour donner naissance à la descendance humaine et faire ainsi perdurer la vie de l’être humain sur la Terre ?
Il est intéressant de lire la définition du verbe sacrifier : offrir en sacrifice. Par exemple sacrifier la femme accouchant à une divinité. Du latin sacrificare, de sacrum, neutre de sacer, ce qui est sacré, et facere, faire.
https://www.cnrtl.fr/definition/sacrifier
J’ai aussi pris connaissance lors d’un séminaire d’énergie cosmique tenu par Sophie Hellinger, qu’un enfant né par césarienne aura une blessure énergétique située au niveau du bassin jusqu’aux pieds, due à l’endormissement de la mère au niveau du ventre et des jambes. Il n’aura aucune sensation énergétique au niveau de ses jambes ou aura de la peine pour courir, des difficultés pour marcher de longues distances. L’énergie circulera au ralenti, les jambes sembleront dormir. Ce sont des enfants qui sont impatients car on les a fait naître de manière artificielle et très rapidement, sans chemin à prendre, sans traumatisme, sans douleur, sans passage étroit obligé. Une entrée en Vie digne d’un Dieu indien, magique et illusoirement douce !
Les enfants nés par voie basse mais avec la demande d’une péridurale, auront les mêmes symptômes, car l’effet de l’anesthésie est le même. L’énergie disparaîtra au niveau des jambes, comme la mère durant l’accouchement n’aura plus de sensation dans la partie inférieure de son corps. Elle sera sous l’emprise totale des appareils, elle sera sous anti-douleurs, elle accouchera soulagée mais à moitié endormie. Elle transmettra les mêmes sensations à son enfant qui les gardera en grandissant, tout cela sans le savoir.
Loin de moi l’idée de rendre coupable les mères qui choisissent la césarienne de convenance ou la péridurale. L’idée est d’informer les futures mères des conséquences tragiques de cet acte devenu une normalité. Et peut-être aux femmes qui ont vécu des césariennes, de déculpabiliser, car tout est défini selon notre passé familial, tout ce qui nous arrive est activé par une force qui en décide ainsi, comme je l’expliquerai au fil des pages. Nos destins sont étroitement liés à ceux de nos ancêtres et j’ajouterais même qu'ils peuvent faire aussi échos aux destins passés de nos anciennes vies.
Certains seront dépassés par mes propos, mais en mon for intérieur, une petite voix semble m’indiquer que chacun d’entre nous a vécu de nombreuses vies. Que chacun s’active à naître et renaître, sans en avoir réellement conscience ni l’envie d’en être conscient!
Le réveil bouscule et c’est normal. « Notre corps de souffrance », terme employé par Eckhart Tolle, l'auteur du livre "le pouvoir du moment présent", s’alimente pour ainsi dire de nos états négatifs, de nos peurs. Si soudainement nous devenons conscient, présent et ouvert à ce qui se passe en nous, cela va le secouer et il réagira en envoyant un signal au mental : « écoute-moi bien: reste endormi pour que je puisse continuer mon existence en me nourrissant de tes malheurs et de ta souffrance »!
D’ailleurs, la tradition bouddhiste a conservé les histoires des vies antérieures du Bouddha car la doctrine bouddhiste est étroitement liée à la réincarnation (ou transmigration). Chaque vie n’est qu’un instant dans le cycle des transmigrations, et chacune est marquée par la souffrance, dans un cycle qui ne connaît pas de commencement. Après son éveil, le Bouddha déclare : « De naissances en naissances - Dans le cercle des existences - J’ai couru, sans paix, ni trêve - Cherchant qui fait la maison - Quelle souffrance que de naître - Et de renaître encore et toujours ! ».
Il y a donc de nos jours le droit pour la femme de choisir consciemment la façon dont elle veut vivre sa grossesse et son accouchement. Elle aura la responsabilité de son choix et d’agir en toute connaissance de causes selon ses croyances et ses motivations à changer et évoluer intérieurement.
Dans le livre, Le corps autoguérisseur, thérapie manuelle bioénergétique de Seymour Brussel et Dr Rodolphe Meyer, il est décrit que :
« Dès la gestation, la mère transmet ses émotions, bonnes ou mauvaises, à son enfant. Sous la forme énergétique, il s’agit d’une onde, d’un signal puissant transmis à l’organisme, qui va trouver refuge dans les tissus. Ce message restera en mémoire, le corps se souvient de tout, il mémorise chaque instant. Sans culpabiliser les mères, il faut retenir que la vie affective, la vie émotionnelle d’un individu commence dès la conception, renforcée par son patrimoine génétique, qui lui aussi transporte des informations énergétiques. Le sacrum, « trésor du temple », est le réceptacle des peurs de l’enfance. C’est une zone sensible, chargée d’émotions, qui doit être contactée avec attention. »
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