Article: Le « retour » de l’accouchement par le siège

Voici un passage d’un article intitulé : "L'accouchement par le siège fait son retour dans les maternités" que j’ai trouvé particulièrement positif sur l’accouchement par le siège en Suisse.

Objet de nombreuses controverses, parfois banni de certaines maternités, l’accouchement par voie basse d’un bébé en présentation par le siège – lorsque les fesses ou les pieds apparaissent en premier – fait progressivement son retour en salle de naissance. Après l’avoir proscrite, préférant les césariennes, le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) à Lausanne a réintroduit cette technique en 2016, sous réserve d’un protocole de sélection rigoureux des patientes, décrit en octobre dernier dans la Revue médicale suisse.

Voie basse ou césarienne? La question reste très discutée au sein du corps médical. Bien que longtemps considéré comme une variation de la normalité, l’accouchement par voie basse d’un bébé en siège a de tout temps été perçu par les médecins comme moins favorable que la présentation céphalique, en raison des possibles risques liés à un manque de progression du bébé dans le bassin. Dans la Grèce antique déjà, les accoucheurs cherchaient à éviter ce type de naissance en proposant des manœuvres, toujours pratiquées aujourd’hui, permettant de retourner le bébé dans le ventre de la mère.

Et ce, malgré l’existence de nombreuses recherches qui ont démontré par la suite que, dans de nombreuses situations, l’accouchement podalique n’était pas plus dangereux qu’une césarienne élective.

David Desseauve, médecin associé au département femme-mère-enfant du CHUV et spécialiste des accouchements par le siège, estime qu’il est important d’analyser chaque situation individuellement: «Les études réalisées en obstétrique ont trop souvent tendance à mettre toutes les femmes dans le même panier. Nous devons, au contraire, prendre en compte le contexte clinique de chaque patiente.»

Dans ce sens, le CHUV réalise, pour tous les cas de présentation en siège, une mesure du bassin par IRM, afin d’évaluer au préalable la compatibilité anatomique maternelle, puis un examen échographique à l’entrée de la salle de travail, pour s’assurer de la bonne position de la tête du bébé. «De nombreuses femmes viennent nous voir pour savoir si ce type de naissance est possible. On estime que lorsque tous les feux sont au vert, à savoir que le bébé n’est ni trop petit ni trop gros, qu’il est bien positionné et que le bassin a la bonne taille, les patientes ont 80% de chances d’accoucher par voie basse.»

Pour lire l’intégralité de l'article: voici le lien URL.

https://www.letemps.ch/sciences/laccouchement-siege-retour-maternites

 

Je me réjouis de lire que l’accouchement par le siège est à nouveau rendu possible en milieu hospitalier. Cependant, il existe le choix, comme nous le lirons plus tard, pour la femme qui en ressent le désir, le courage et la curiosité, de se faufiler dans son for intérieur pour y découvrir quelles sont les raisons pour lesquelles son bébé est en siège et de désamorcer cette dynamique de plusieurs façons. Je partagerai au mieux mes expériences qui devront, pour une guérison et délivrance adéquates être intégralement vécues, ressenties et perçues physiquement par la mère en devenir. Les expériences que je dévoilerai sont à l’image des allumettes dans leur boîte, elles sont là attendant patiemment le moment où l’étincelle fatidique les rendra éphémèrement lumineuses.


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